mercredi 30 décembre 2009

Rencontre entre Jean Cocteau et James Woods
















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James Woods: Bonsoir.
Jean Cocteau: Salut.
James Woods: Désolé du retard... Fallait que j'aille chercher l'épagneul de ma blonde.
Jean Cocteau: Ah oui? Où ça?
James Woods: Au centre de toilettage, c'est un chien de compet'.
Jean Cocteau: Très bien! Très, très bien!
(silence)
Jean Cocteau: J'ai cru bon de commander pour vous... voilà, tenez.
James Woods: Ohh... C'est à quoi?
Jean Cocteau: Pistache.
James Woods: Bon...
Jean Cocteau: Il y a un problème?
James Woods: Oui... Eh bien d'abord, c'est tout fondu et ça coule partout...
Jean Cocteau: D'accord, bon j'attend depuis un moment déjà...
James Woods: Aussi, j'ai une allergie aux noix.
Jean Cocteau: Ahh! La bourde...
James Woods: Hé oui!
Jean Cocteau: Vraiment désolé... vraiment.
James Woods: Vous pouviez pas savoir.
(silence)
James Woods: Vous venez souvent, ici?
Jean Cocteau: Oui! C'est un de mes endroits préférés! J'adore le cachet, l'ambiance...
James Woods: C'est mal éclairé.
Jean Cocteau: Vous trouvez?
James Woods: Les fluorescents, ça me donne la migraine.
Jean Cocteau: Je viens de jour, la plus part du temps.
James Woods: D'accord.
(silence)
James Woods: J'en ai une bonne pour vous!
Jean Cocteau: Allez-y.
James Woods: Une mère dit à son garçon: "N'oublie pas que nous sommes sur terre pour travailler" et le garçon, de lui répondre: "Alors moi, plus tard je serai marin!".
(silence)
James Woods: Vous la connaissiez?
Jean Cocteau: Non.
(silence)
Jean Cocteau: Dans votre histoire, le petit garçon est un peu épais: être marin, c'est un métier.
James Woods: Aahh... mais oui, j'y avait pas pensé.
(silence)
James Woods: Bah, au bout du compte, ce sera la mère qui aura eu raison!
Jean Cocteau: Oui.



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